Droits humains – jamais définitivement acquis

Liberté | Égalité | Dignité pour chacun*e

  • par le commandement d’amour du prochain
  • parce que Dieu a créé l’être humain à son image

Dignité, paix, justice, liberté

La dignité renvoie à la transcendance.
Dieu créateur du monde a fait l’être humain à son image.

La dignité est donc « inhérente » à la personne humaine, elle n’a pas besoin d’être acquise,  mérité ou gagnée. Chaque femme ou homme, chaque enfant et chaque personne âgée, la possède et la gardera sa vie durant.

Au plan international, ce sont les horreurs de la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences qui ont conduit les États membres des Nations Unies à la proclamation de la Déclaration universelle des droits de l’Homme en 1948, un – selon les termes du Préambule – « idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations ». Or, notre monde en est bien éloigné.

Aujourd’hui, les Églises, notamment par le biais de leurs œuvres d’entraide, font partie des acteurs de la société civile qui s’engagent en faveur des droits humains, par exemple dans les domaines suivants :
– migration,
– protection de la vie,
– liberté de religion ou de conscience,
– paix et
– justice.

Comme membres du mouvement œcuménique, les Églises ont pu et peuvent encore apprendre beaucoup les unes des autres, notamment dans la lutte pour la réalisation des droits humains.

Agir pour les droits humains
Les droits humains ne doivent pas seulement faire l’objet de déclarations lors de grandes manifestations. Si ces droits peuvent paraître une évidence sur le papier, la mise en œuvre de ces droits n’est jamais définitivement acquise, à cause de leur dimension hautement politique.

Tout ce qui a trait à la justice ne peut toutefois pas laisser les Églises indifférentes, elles y sont confrontées dans leur prédication et leur engagement pastoral, comme employeuses, et par le biais de leurs œuvres d’entraide, souvent engagées dans ders réseaux internationaux spécialisés.

Des Œuvres d’entraide ecclésiales s’engagent

Pour la Journée internationale
des droits humains

En 1950, la communauté internationale a proclamé le 10 décembre « journée internationale des droits de l’Homme » pour commémorer la Déclaration universelle des droits de l’Homme qui fut adoptée un 10 décembre, celui de l’année 1948.

Depuis une vingtaine d’années, les trois Églises nationales – catholique romaine, catholique-chrétienne et évangélique réformée – publiaient chaque année une déclaration commune à l’occasion de la Journée internationale des droits humains du 10 décembre.

À fin 2021, elles ont transmis cette tâche à la Communauté de travail des Églises chrétiennes de Suisse. Cela élargit la portée œcuménique du texte. La CTEC.CH a choisi de publier un document plus court et plus général, consacré en 2023, au premier article de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948. Le document propose une piste pour la réflexion personnelle et quelques éléments cultuels (versets bibliques, prières, cantiques) à utiliser lors d’une célébration, une veillée de prière, une soirée de formation etc. etc.

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